A midi j’ai mangé dans un truc, parce que l’autre truc n’avait pas de vin ni de la bière, que de bebidas. Ici, ou bien c’est chèr, ou bien ils n’en vendent pas. Je ne sais pas , mais j’ai l’impression que la ligue contre l’alcohol est passée par là. Va savoir, même dans les supermarchés le vin est rélativement chèr…
Bon, j’ai mangé dans ce truc et j’ai du attendre un peu. Qu’est-ce que je vois? Je vois le mec dans la cuisine prendre toute la plaçe a sa cuisninière employée, récuperer d’abord une cuillère sale dans les couverts retour Salle et s’en servir pour arranger une assiette avec de la purée, retour Salle celle-la aussi, de facon a pouvoir y ajouter de la bidoche, qu’il a trouvée je n’en sais pas trop où, et hop, envoyée table no.bravolamarcheenavant.com. La bouffe passe entre des piles d’assiettes sales et la vaisselle se fait a deux gouttes d’eau juste à côté du piano et tout le monde se marche dessus. On dirait la cuisine commune de certains foires ou un tableau de Jan Steen en pire. Je m’en fous un petit peu, mais quand la note arrive je note qu’on paye autant d’attention et de délicatesse à l’établissement des menus, qu’a la propreté de la cuisine. Si on ne fait pas attention, on se fait rouler facilement pour 200 pésos. Pas grand chose, mais quand meme. Dans ce cas précis, le merlu frit avec purée ou salade etait d’abord annonce 1800 pésos. Puis dix propositions plus bas sur la même page le merlu frit revient avec des papas fritas cette fois-ci pour le prix de 2000 pésos… Sur toutes les cartes que j’ai vu jusqu’à là il y avait marqué merlu frit plus garniture (papas fritas ou purée ou salade ou légumes) pour un même prix. Chacun sa merde. Je comprend qu’avec la manière que l’autre a recuperée la purée retour Salle, que merlu frit/purée ici peut etre moins cher.